4. Vie quotidienne

Centre d'informations

Il s’agit d’un immense bâtiment qui semble rassembler plusieurs styles architectural, comme s’il avait voulu intégrer à lui tout seul l’avancée des époques et des technologies. C’est dans cet endroit que se trouve le bureau des irpiri, qui se font toujours une joie de renseigner les ilakiens en ayant besoin, et celui des uñjiri qui est communément nommé “le bureau de la milice”. Il abrite également une immense bibliothèque rassemblant tous types d’ouvrages dont des archives dont une grande partie est fermée au public.

Dans une annexe à l’arrière du bâtiment, cachée par un immense jardin séparé en deux par un mur de pierres, se trouve la retraite Yanapa. C’est à cet endroit que sont emmenés la p’akhita dès qu’ils sont détectés. Il s’agit d’un lieux très agréable dans lequel chaque personne a sa propre chambre, où chacun est traité pour la maladie qu’il porte et est libre de faire ce qu’elle souhaite du moment qu’il ne s’agit pas d’aller en ville ou de rencontrer des llakisiña.

Lieu de l'épreuve Qamasa

Situé au centre de la ville, il a une apparence qui diffère selon celui qui le regarde, tout comme son intérieur. Le seul point commun à ces visions uniques est qu’il s’agit d’un lieu dans lequel il faut entrer par une porte, familier et positif. Selon le moment et l’état d’esprit, la personne peut voir ce lieu sous une autre forme que la fois précédente.

Parcelles de terre cultivables

Chaque ilakien est libre d’utiliser une parcelle de terre pour y planter ce qu'il souhaite. La seule restriction à cela est qu’il faut demander une autorisation au centre d’informations sans quoi rien ne poussera quelle que soit la technique utilisée. Aussi, il sera bien stipulé lors de l’acquisition des terres que les produits de la culture seront à partager avec tout le monde en cas d’excédent.

La technologie actuelle est majoritairement un mélange des techniques datant du 20e et du 21e siècle. Celle-ci se combine avec des procédés plus anciens de fabrication, permettant ainsi à l’artisanat de perdurer. Il en est de même pour les moyens de transport.

Concernant ces derniers, ils sont essentiellement individuels tels que les voitures ou les deux roues par exemple. Ilaki ne possède aucun chemin de fer ou système de rail. Les seuls moyens de transport collectifs sont donc les bus. Les véhicules aériens sont proscrits.

Électriquement parlant, il n’existe aucun réseau au sein de Ikali. Soit le foyer fabrique sa propre énergie électrique grâce à la force des éléments, soit il s’en passe totalement. Dans le second cas, les bougies et autres énergies fossiles sont utilisées dans la vie de tous les jours.

Concernant la médecine, les maladies étant inexistantes, elle n’est que très peu développée. Les techniques médicales sont donc plutôt orientées vers la gestion de la douleur et la guérison des blessures.

Lorsque la loi n’est pas respectée, ce sont les uñjiri qui s’occupent de tout :

• recherche des informations
• rassemblement de preuves
• protection des victimes et des témoins
• jugement des fautifs et leurs complices

Leurs pouvoirs sont faits pour les aider dans ce sens et, en général, seul un autre uñjiri peut aller à l’encontre d’un autre. Toutefois, ces personnes doivent également se montrer à l’écoute des ilakiens car les injustices juridiques ne sont pas pardonnées et les uñjiri impliqués disparaissent généralement quand la vérité éclate au grand jour.

Voici quelques points de la loi à retenir :

• interdiction de nuire à autrui
• toute entrée sur un terrain résidentiel occupé sans autorisation est vu comme une violation de domicile
• la fuite de ses responsabilités dans un incident est sévèrement puni
• obligation de notifier aux irpiri les propos étranges d’un ilakien (questions ou informations qui déforment la réalité de Ilaki)
• l’entrée dans la retraite Yanapa sans autorisation est sévèrement punie
• il est prohibé de lire des archives qui ne sont pas mises à disposition du public
• un terrain agricole doit être demandé au centre d’informations avant de pouvoir y planter quoi que soit
• l’abus de stockage des ressources est interdit

La pire sentence qui peut être donnée est la mort. Elle est généralement prononcée lors de crimes lourds et impardonnables tels que le meurtre ou le viol.

→ Un logement est toujours donné par le bureau d’informations aux ilakiens. Ces derniers peuvent également demander d’en changer si le leur ne leur convient pas. Il n’est donc pas possible d’être sans-abri.

→ Tous les logements sont en très bon état, à moins que le résident actuel ne l'ai complètement détruit.

→ A Ilaki, on peut trouver différentes enseignes de magasin qui ne sont jamais en rupture de stock même si personne n’est présent. Elles sont également toujours ouvertes tant que personne ne s’en occupe.

→ Tout est gratuit.

→ Les disparitions et les sentences ne sont généralement pas annoncées publiquement afin de préserver la paix de Ilaki.

→ Les erreurs faites par le bureau d’informations sont extrêmement rares.

→ Toutes les demandes sont traitées équitablement et trouvent une réponse et, en cas de refus, une explication compréhensible est donnée.