- Étirement - Échauffement - Course - Muscu -
Le sport est une évasion complète de la vie
Aleksis
Aleksis
Pour compléter ma routine sportive me voici à entrer dans une salle de sport, eh bien, quelle année pleine de nouveauté, des Irpiris seraient fières de moi. Cela me conforte dans ce que je pense, je peux vivre heureux malgré ce soi-disant deuil dont je ne vois pas la couleur. Moi, je ne me sens ni en colère ni triste, à part que je pense y voir plus clair dans ce que j’aime, je ne vois aucune différence. Je profite de ma vie avec insouciance, alors voilà où j’en suis, j’entre avec enthousiasme à la salle. Je constate que quelques individus ont la même idée. Ils font des exercices et ont tous l’air savoir ce qu’ils font, alors je dois me lancer.
Tiens, je vais me mettre à côté de ce bel homme, il a l’air concentré, je sens que ça va me motiver. Je m’échauffe donc d’abord sur le tapis, ce n’est pas différent de courir, au bout de quelques minutes mes pensées sont déjà vides. Enfin pas si vide que cela et si je parlais à cet homme, je tourne donc la tête pour l’observer, mais il a déjà fini cet exercice, je ne le vois pas. Tant pis, je lâche l’affaire et me concentre sur mon entraînement. Je ne sais pas trop quoi faire, peut-être qu’une ou deux séries d’abdominaux me ferais du bien. Dans cette idée, je me dirige vers les installations dédiées. Après ma première série, je me relève et soupire d’essoufflement. C’est fatigant, mais en quelque sorte, ça fait énormément de bien. Il ne faut pas que je fasse une pause maintenant, je dois battre le fer tant qu’il est chaud, et hop je me lance dans ma seconde série d’abdominaux. Cette fois, en me relevant, je revois ce bel homme. Il a les yeux couleurs rubis et ses cheveux sont blancs comme la neige. Je ne l’ai pas remarqué pour rien, son apparence dénote dans cette salle de sport, enfin, je ne suis pas du genre à me focaliser sur l’apparat, mais disons que cela en dit toujours long sur la personnalité, enfin, le temps que je me perde dans mes pensées, il a déjà disparu.
Il faut battre le fer... Mais voilà, je n’ai plus d’inspiration, je regarde les autres individus, pourquoi ne pas me faire les bras moi aussi. Je m’installe donc sur ce fauteuil. Il suffit de mettre du poids et les ramener vers le cœur, je crois.
Ouh, je me suis emporté, c’est un peu trop lourd pour moi. Je me relève pour baisser le poids et réitère l’exercice. Je me relève et soupire légèrement, moi, l’optimiste Sacha ne comprends pas cela et ne compte pas abandonner. Je reprends vite mon calme, et je mets le poids minimum, il faut sûrement y aller par étape. Personne ne me regarde, tant mieux, car même avec zéro poids, je n’arrive pas à utiliser cette machine. Je suis à deux doigts de me décourager finalement, devrais-je essayer autre chose ?
Je dois vraiment avoir l’air perdu à observer les autres afin de trouver une inspiration. Je sais que j’ai de l’endurance, car j’arrive à courir tous les jours, mais je souhaite me dépasser, surpasser les limites de mon corps. Cette machine me redescend au point zéro, j’ai besoin de prouver que je suis plus fort qu’elle, mais, là, je désespère... Je dois à tout prix trouver autre chose ou bien comprendre comment ça marche. J’ai beau regarder ces gens qui l’utilisent facilement, moi, ça ne marche pas. J’ai activé la sécurité ou quoi ?
Activer la sécurité, c’est sans doute cela, je m’approche des rouages de la machine pour vérifier qu’elle fonctionne. Je ne comprends pas vraiment la mécanique, c’est peut-être une mauvaise idée de tourner cette chose ronde, elle me donne envie de la tourner. Personne ne semble me regarder, autant essayer, au pire des cas, c’est moi qui casse cette machine et au mieux, je la répare et je serais le génie de cette salle. Oh oui, j’aimerais bien être le héros du sport. Le grand Sacha Belami.
Ha ha ha ha ha ha
Oups... Je vais me calmer, je divague à cause de cette foutue machine pour les bras dont je ne comprends rien de rien. Eux, ils soulèvent la barre normalement, quel est le problème ? Pourquoi je n’arrive pas à faire ça, alors que je suis au moins, 5 % plus sportif que tous ces gens ? C’est réel, il n’y a aucune raison, que ça ne marche pas. Je vais en essayer une autre pour le même exercice. Hop, je m’assois et attrape la barre. Mon corps se tend.
Le sport est une évasion
mais pour éviter que je casse des gueules
Avec Sasha Belami
Salle de sport de Ilaki
mais pour éviter que je casse des gueules
Avec Sasha Belami
Salle de sport de Ilaki
Pendant que je faisais mon sport journalier, je repère un gamin qui vient dans ma direction. Il est tout svelte et il semble un peu pommé ici. Sans doute sa première fois dans ce genre de locaux, mais au moins j’ai comme l’impression qu’il ne lésine pas sur les efforts qu’il fournit. Du moins c’est ce que je peux apercevoir du coin de l'œil alors que je termine la “distance” à courir que je me suis donnée à parcourir. Hors de question de me laisser aller, même si je ne combats pas régulièrement. D’ailleurs, peut-être devrais-je intégrer un club de combat, du genre box ou un truc du genre, ou même en ouvrir un, ça m’occuperait. A voir, c’est pas une mauvaise idée.
Pensant à ce projet qui ne paye pas de mine, je termine ma course et descend de l’appareil pour aller ailleurs. Abdos, bras, jambes, dos… Tout y passe ! Il ne faudrait pas que je perde mes bonnes habitudes non plus. Je tente même de repousser un peu plus mes limites régulièrement, quand je sens que ce que je fais est trop simple. En général, je ne fais même pas attention aux autres pour me concentrer pleinement sur ce que je fais et mes objectifs.
Lorsque je termine un autre exercice et que je compte passer à un autre, je remarque une personne qui galère. En tournant la tête vers le galérien, je reconnais la tête blonde qui se trouvait à côté de moi sur les tapis de course. Je suis sur le point de le laisser, détachant mes cheveux pour me préparer à un exercice qui va me demander de me coucher, quand je l’entends éclater de rire. Calant mon élastique entre mes dents, je remonte mes cheveux en demi-couette, énervé que ma routine soit cassée, et je les rattache en m’approchant de lui. Pas de très bonne humeur de le voir “jouer” avec la machine, je lui demande sans cacher ma méchante humeur :
Profitant de lui avoir certainement fait peur, je m’approche, quitte à le bousculer un peu pour qu’il se recule. Là, je mets le poids minimum de la machine et la remet en état de marche assez facilement, puis, me relevant, je le regarde et je lui montre le siège de la machine en ordonnant :
Je ne lui laisse pas le choix. S’il veut faire ça, alors il doit aller au bout de son idée. Je suis même prêt à me faire coach sportif pour lui, alors il a intérêt à obtempérer. En tout cas, j’attends qu’il prenne place et me montre ce qu’il sait faire, prêt à le rattraper par le col si jamais il tente de prendre la poudre d’escampette.
Pensant à ce projet qui ne paye pas de mine, je termine ma course et descend de l’appareil pour aller ailleurs. Abdos, bras, jambes, dos… Tout y passe ! Il ne faudrait pas que je perde mes bonnes habitudes non plus. Je tente même de repousser un peu plus mes limites régulièrement, quand je sens que ce que je fais est trop simple. En général, je ne fais même pas attention aux autres pour me concentrer pleinement sur ce que je fais et mes objectifs.
Lorsque je termine un autre exercice et que je compte passer à un autre, je remarque une personne qui galère. En tournant la tête vers le galérien, je reconnais la tête blonde qui se trouvait à côté de moi sur les tapis de course. Je suis sur le point de le laisser, détachant mes cheveux pour me préparer à un exercice qui va me demander de me coucher, quand je l’entends éclater de rire. Calant mon élastique entre mes dents, je remonte mes cheveux en demi-couette, énervé que ma routine soit cassée, et je les rattache en m’approchant de lui. Pas de très bonne humeur de le voir “jouer” avec la machine, je lui demande sans cacher ma méchante humeur :
J’peux savoir ce que tu fiches avec la machine ?
Profitant de lui avoir certainement fait peur, je m’approche, quitte à le bousculer un peu pour qu’il se recule. Là, je mets le poids minimum de la machine et la remet en état de marche assez facilement, puis, me relevant, je le regarde et je lui montre le siège de la machine en ordonnant :
Assis et montre-moi comment tu t’y prends.
Je ne lui laisse pas le choix. S’il veut faire ça, alors il doit aller au bout de son idée. Je suis même prêt à me faire coach sportif pour lui, alors il a intérêt à obtempérer. En tout cas, j’attends qu’il prenne place et me montre ce qu’il sait faire, prêt à le rattraper par le col si jamais il tente de prendre la poudre d’escampette.
Il va voir lui ! (Ou pas)
Le sport est une évasion complète de la vie
Avec un bg
Avec un bg
Mon sursaut doit être théâtral, j’esquive de justesse une machine que je croyais se trouver tout prêt de moi et manque donc de glisser pour rien. La raison de mon étrange mouvement est que l’homme que j’ai remarqué plus tôt m’adresse la parole et surtout avec un quasiment ton de reproche. Je le regarde en écarquillant les yeux et je dois avoir vraiment une étrange moue, c'est que tout son corps en impose. J’en bégaye :
Euh... Seulement... Je... J’essaye de la réparer...
L’homme à la stature plutôt imposante s’avance vers moi. Je n’ai pas d’autre choix que de reculer. Je regarde un peu aux alentours, personne ne semble nous observer. J’hésite à lui faire faux bond, c’est qu’il est plutôt impressionnant. Je n’ai pas trop envie de le contrarier ni même d'avoir affaire à lui. Autant, il est beau garçon, autant il y a dans son ton quelque chose de plutôt agressif. J’ai l’impression que d’un coup d’épaule, il me mettrait à terre. J’en déglutis. Surtout, qu’en soit, debout, il fait au moins ma taille. Il semble réparer mes bêtises avec la machine, j’en profite pour le détailler du regard. Il a quand même l’air plus costaud que moi. Je me tate le bicept, j’ai envie de toucher le sien, mais je suis certain qu’il va encore m’aboyer dessus si j’essaye de le tâter, tant pis. Tiens, bah, bizarrement la machine marche parfaitement lorsque c’est lui qui la teste. Je fronce les sourcils, car je ne comprends vraiment pas pourquoi, moi, je ne peux rien en tirer.
Son ton est encore très impératif. Je ne sais pas bien comment m’y prendre avec ce genre de tempérament. Au premier regard, il n’avait pas l’air d’avoir le sourire facile après tout, ça ne devrait pas m’étonner. Je m’assois à sa place, parce qu’on dirait qu’il veut m’aider et surtout parce qu’il est un petit peu, voir beaucoup effrayant. Enfin, il m’a vu bidouiller la machine, peut-être que c’est vraiment avec une bonne intention qu’il m’aborde ? Ok, je vais passer outre son ton incisif, je lui offre mon meilleur sourire un petit peu teinté de gêne, car je ne peux pas m’en empêcher, il m’embarrasse. Ses intentions ne me sont pas très claires même si je me doute qu’il ne compte pas me passer à tabac ou à quelque chose de la sorte.
Alors voilà, c’est le moment, je me mets en position, je vais lui montrer que la machine ne veut pas de moi. Je contracte tout mon corps et mets toutes mes forces dans mes bras.
Hop, j’y vais. – Gnééééé
Fuu, je n’y arrive vraiment pas, cette xxxx de machine n’est clairement pas faite pour moi. Je me relève et me rassois illico presto juste en croisant de cet homme.
Alors ? Comment je dois m’y prendre ? Vous voyez bien que ce n’est pas mon truc, et puis, je ne suis jamais allé à la salle de toute façon, quelle idée saugrenue que j’ai eue.
Le sport est une évasion
mais pour éviter que je casse des gueules
Avec Sasha Belami
Salle de sport de Ilaki
mais pour éviter que je casse des gueules
Avec Sasha Belami
Salle de sport de Ilaki
Le gars que je suis allé voir ne s’attendait clairement pas à ce qu’on vienne lui parler. Qu’importe. Je n’ai que faire de lui avoir fait peur (ce n’est ni la première, ni la dernière fois qu’on réagit comme ça devant moi) et de ses bafouillements. Il aurait mieux fait de laisser la machine comme elle était. Enfin… Il ne l’a pas cassée, c’est déjà ça de pris. Et, une fois que j’ai réparé les conneries qui ont été faites sur la machine, je lui ordonne de me montrer ce qu’il sait faire. J’ai bien remarqué qu’il a mis les poids au minimum, alors il devrait pouvoir y arriver s’il ne s’y prend pas comme un manche. Autant l’aider jusqu’au bout, maintenant que je me suis impliqué dans ses affaires. Qui sait ce qu’il ferait encore si je le laissais comme ça. Puis, pour peu qu’il soit réellement motivé, autant lui donner un coup de pouce. J’aime bien ceux qui persévèrent dans leurs efforts.
Lui laissant de l’espace parce que je vois bien que je ne le mets pas à l’aise, je le regarde prendre place sur la machine et tenter l’exercice. Les bras croisés devant moi, je note mentalement tout ce qui ne va pas dans sa posture, bien que ce soit surtout son attitude qui me déplait le plus. Qu’il n’y parvienne pas parce qu’il a des lacunes à ne surtout pas ignorer, je peux le concevoir. Néanmoins qu’il y mette de la mauvaise volonté, j’ai envie de le frapper. C’est un manque de respect pour tous ceux qui y mettent du leur chaque jour.
Je lève un sourcil réprobateur alors que je le vois se lever, mais ne dit rien puisqu’il se rassoit immédiatement. Il me pose alors une flopée de questions auxquelles il ne veut vraisemblablement aucune réponse, persuadé qu’il n’y arrivera jamais. Mécontent d’un tel comportement, je lui demande avec froideur :
Cela dit, je ne lui laisse aucune chance de répondre ou de protester. Je m’approche de lui et je corrige toute sa position sans les moindres détails avec des directives froides associées à des gestes qui n’ont rien de brusques pour l’aider à trouver la bonne posture. Entre son dos qui n’est pas droit, ses jambes placées n’importe comment et j’en passe, pas étonnant qu’il ne trouve pas la force de soulever ne serait-ce qu’un peu le poids minimal que n’importe qui pourrait soulever avec un peu de détermination. Puis, une fois sa posture corrigée, je m’éloigne un peu et termine mes directives ainsi :
Attentif, je suis prêt à l’arrêter à tout moment s’il défait sa position ou s’il risque de se faire mal. Il a l’air frêle, mais j’étais comme lui avant et avec cette posture je n’ai jamais eu de soucis. A lui de me prouver qu’il a réellement envie de réussir, maintenant. Si ce n’est pas le cas, je l’abandonnerais à son sort, je n’ai pas envie de m’occuper de branleurs qui pensent que tout est simple dans la vie et que tout leur viendra sans le moindre effort.
Lui laissant de l’espace parce que je vois bien que je ne le mets pas à l’aise, je le regarde prendre place sur la machine et tenter l’exercice. Les bras croisés devant moi, je note mentalement tout ce qui ne va pas dans sa posture, bien que ce soit surtout son attitude qui me déplait le plus. Qu’il n’y parvienne pas parce qu’il a des lacunes à ne surtout pas ignorer, je peux le concevoir. Néanmoins qu’il y mette de la mauvaise volonté, j’ai envie de le frapper. C’est un manque de respect pour tous ceux qui y mettent du leur chaque jour.
Je lève un sourcil réprobateur alors que je le vois se lever, mais ne dit rien puisqu’il se rassoit immédiatement. Il me pose alors une flopée de questions auxquelles il ne veut vraisemblablement aucune réponse, persuadé qu’il n’y arrivera jamais. Mécontent d’un tel comportement, je lui demande avec froideur :
Si tu voulais pas y mettre du tien, fallait pas venir ici. Maintenant que t’es là, t’as intérêt à n’pas abandonner maintenant !
Cela dit, je ne lui laisse aucune chance de répondre ou de protester. Je m’approche de lui et je corrige toute sa position sans les moindres détails avec des directives froides associées à des gestes qui n’ont rien de brusques pour l’aider à trouver la bonne posture. Entre son dos qui n’est pas droit, ses jambes placées n’importe comment et j’en passe, pas étonnant qu’il ne trouve pas la force de soulever ne serait-ce qu’un peu le poids minimal que n’importe qui pourrait soulever avec un peu de détermination. Puis, une fois sa posture corrigée, je m’éloigne un peu et termine mes directives ainsi :
Maintenant que ça c’est fait, essaie un peu d’utiliser un peu plus tes abdos en plus de tes bras. Allez. Refait un essai.
Attentif, je suis prêt à l’arrêter à tout moment s’il défait sa position ou s’il risque de se faire mal. Il a l’air frêle, mais j’étais comme lui avant et avec cette posture je n’ai jamais eu de soucis. A lui de me prouver qu’il a réellement envie de réussir, maintenant. Si ce n’est pas le cas, je l’abandonnerais à son sort, je n’ai pas envie de m’occuper de branleurs qui pensent que tout est simple dans la vie et que tout leur viendra sans le moindre effort.
Waaaaaa *;*
Le sport est une évasion complète de la vie
Avec un bg
Avec un bg
Y mettre du mien... Il a tout à fait raison, je ne suis pas là pour me décourager, mais pour essayer quelque chose de nouveau. Je hoche à peine la tête et avant que je ne puisse avoir une autre réaction, il ajuste mon dos, mes bras et tout mon corps. J’étais aussi courbé que cela ? Je le laisse manipuler ma position, j’avoue qu’au premier toucher, cela m’a surpris, mais entre hommes il n’y a pas d’ambiguïté, je suppose, après tout, il semble seulement vouloir m’aider malgré ses paroles un peu directives et son air froid. Pour autant, je me sens un peu plus à l’aise, je ressens bien qu’il cherchait à me faire comprendre que je m’y prenais un peu mal, que la machine marche très bien. Il s’écarte légèrement pour me laisser réessayer l’exercice en me donnant un dernier conseil.
Merci ! Je me lance.
Respirant une grande bouffée d’air pour me concentrer sur mes abdos. Je contracte mes muscles, cela ne me cause pas trop de problèmes. Lorsque je cours, je ne fais pas particulièrement attention à mon corps, si je compare avec la salle, j'en viens donc à comprendre qu'ici, il faut un peu plus prendre en considération son propre corps. Quelle erreur de jugement, que d’avoir pensé que je pouvais maîtriser toutes les machines de la salle de sport sans aucun effort et sans aucune attention particulière. Je me suis tout à fait trompé, c’est avec grand sérieux qu’il faut effectuer ses exercices. Heureusement que ce bel homme est venu vers moi.
Je ne pense plus à rien, à part ma respiration et à la contraction de mes abdominaux. Cet exercice est plus simple, j’y arrive beaucoup mieux, mais tout de même me fatigue. J’effectue une première série et m’arrête pour regarder si l’homme m’observe encore. Est-ce que c’était mieux ainsi ? J’ai envie de lui demander, mais là, si je parle, je vais m’étouffer, je reprends mon souffle en le fixant. Je dois être tout rouge, j’ai chaud. C’est à la limite si je transpire un peu. Je ressens encore les palpitations de mon cœur dû à l’effort et à ma concentration.
C’est beaucoup mieux ainsi, merci. Pensez-vous que je refais une série sur le même poids ou devrais-je l’augmenter un peu ?
Quelle satisfaction ! Je comprends un peu les habitués de la salle. J’adore utiliser tout mon corps et mon âme dans l’effort. Cet homme vient de changer radicalement ma première séance à la salle, moi qui y allais en dilettante, je veux désormais y aller à fond et avec ma détermination. Je lui lance un grand sourire en attendant la suite de ses conseils. Je vais lui montrer l’étendue de mes capacités physiques. Me préparant donc à réitérer une série, je le regarde en attendant son approbation sans m’empêcher de sourire et de montrer ma joie et ma détermination. Je me sens tellement bien.
Le sport est une évasion
mais pour éviter que je casse des gueules
Avec Sasha Belami
Salle de sport de Ilaki
mais pour éviter que je casse des gueules
Avec Sasha Belami
Salle de sport de Ilaki
Je suis plutôt satisfait de le voir ravaler son orgueil pour accepter la vérité et mes critiques. Je préfère ça que de le voir abandonner à la moindre difficultés. Ça aurait été la même chose avec n’importe qui d’autre qui aurait été dans sa situation. N’est-ce pas frustrant dans tous les cas de voir les gens abandonner si facilement alors qu’ils pourraient réussir avec un peu d’effort ? Personnellement, je ne le supporte pas. Alors que ce gringalet accepte mon aide sans protester est satisfaisant. C’est donc avec un regain d’intérêt que je le regarde tenter cet exercice avec de nouvelles bases.
Il ne se débrouille pas trop mal pour une première fois, même s’il y a encore des lacunes à combler. Au moins, contrairement à avant mon arrivée en tant que coach, il parvient à soulever le poids minimum. Cela lui demande toutes ses forces de le soulever et il en ressort totalement essoufflé. Normal vu la manière dont il semble retenir sa respiration pendant l’effort. Sans compter qu’il ne prend pas le temps.
Bon. Je lui laisse ce qu’il faut pour reprendre son souffle. On n’est pas pressé. En tout cas, je peux toujours repasser l’épreuve qamasa plus tard, ce n’est pas gênant. Disons que je trouve plus amusant de m’occuper de lui pour le moment. Il sera toujours temps de regretter plus tard.
Un sourire moqueur naît sur mes lèvres alors qu’il me demande s’il peut passer au poids suivant maintenant qu’il a terminé cette série. Je crois qu’il prend cet exercice comme la course. Quand on court, il est courant de repousser un peu plus ses limites en augmentant la distance parcourue. Néanmoins, ce n’est pas la même chose quand il s’agit de soulever des poids. Même en course, on prend un certain temps d’adaptation sous peine de se blesser. Je doute qu’il ne le sache pas, c’est pourquoi j’ai envie de rire en l’écoutant poser une telle question. Je lui réponds même, sans me défaire de mon sourire :
Je le laisse se rebiffer si l’envie l’en prend, ou même opiner s’il est du genre à être plus calme que ce qu’il a laissé paraître en étant turbo con plus tôt, puis j’ajoute avec plus de sérieux :
C’est souvent l’erreur que font les petits nouveaux. Ils veulent absolument paraître cool et ressembler à ceux qui ont l’habitude d’aller à la salle tous les jours et, si personne ne s’occupe d’eux, ils font exactement ce que ce gringalet en face de moi était sur le point de faire plus tôt : s’en aller pour ne plus jamais revenir en pensant ne pas être fait pour ça. C’est une erreur. J’espère qu’il va continuer à m’écouter et, surtout, suivre mes conseils même quand je ne serais pas là pour le surveiller.
Il ne se débrouille pas trop mal pour une première fois, même s’il y a encore des lacunes à combler. Au moins, contrairement à avant mon arrivée en tant que coach, il parvient à soulever le poids minimum. Cela lui demande toutes ses forces de le soulever et il en ressort totalement essoufflé. Normal vu la manière dont il semble retenir sa respiration pendant l’effort. Sans compter qu’il ne prend pas le temps.
Bon. Je lui laisse ce qu’il faut pour reprendre son souffle. On n’est pas pressé. En tout cas, je peux toujours repasser l’épreuve qamasa plus tard, ce n’est pas gênant. Disons que je trouve plus amusant de m’occuper de lui pour le moment. Il sera toujours temps de regretter plus tard.
Un sourire moqueur naît sur mes lèvres alors qu’il me demande s’il peut passer au poids suivant maintenant qu’il a terminé cette série. Je crois qu’il prend cet exercice comme la course. Quand on court, il est courant de repousser un peu plus ses limites en augmentant la distance parcourue. Néanmoins, ce n’est pas la même chose quand il s’agit de soulever des poids. Même en course, on prend un certain temps d’adaptation sous peine de se blesser. Je doute qu’il ne le sache pas, c’est pourquoi j’ai envie de rire en l’écoutant poser une telle question. Je lui réponds même, sans me défaire de mon sourire :
Je doute que tu aies commencé à courir dix kilomètres la première fois que tu t’y es mis, jeunot. Quand tu auras l’impression que les poids sont trop légers, alors tu passeras à l’étape supérieure, pas avant à moins que tu ne veuilles te froisser un muscle.
Je le laisse se rebiffer si l’envie l’en prend, ou même opiner s’il est du genre à être plus calme que ce qu’il a laissé paraître en étant turbo con plus tôt, puis j’ajoute avec plus de sérieux :
Pour ta prochaine série, essaie de souffler quand tu soulèves le poids et d’inspirer quand tu repose le poids. Et prend ton temps, surtout pour pas reprendre tes mauvais gestes et bien garder ta posture. Tu débutes, c’est normal que tu sois plus lent. T’as pas besoin d’aller au rythme des habitués à moins que tu veuilles absolument te blesser.
C’est souvent l’erreur que font les petits nouveaux. Ils veulent absolument paraître cool et ressembler à ceux qui ont l’habitude d’aller à la salle tous les jours et, si personne ne s’occupe d’eux, ils font exactement ce que ce gringalet en face de moi était sur le point de faire plus tôt : s’en aller pour ne plus jamais revenir en pensant ne pas être fait pour ça. C’est une erreur. J’espère qu’il va continuer à m’écouter et, surtout, suivre mes conseils même quand je ne serais pas là pour le surveiller.