6. Centre d'informations

Accueil

En entrant dans le bâtiment, un centre d’accueil trône au milieu de sa salle principale. Au centre de cette dernière se trouve une immense et magnifique statue d’ange qui tend la main à ceux qui entrent, entourée de végétation autour de laquelle se trouve des bancs pour ceux ayant besoin d’attendre leur tour ou de prendre un peu de temps avant de repartir.
Il s’agit principalement d’un lieu de passage très fréquenté par tous les ilakiens qui peuvent tous avoir quelque chose à faire à cet endroit. Seuls le p’akhita se font bien plus rares, étant principalement à la retraite yanapa. Toutefois, il reste possible d’en croiser dès lors que la sécurité s'affaiblit.

Les irpiri présents à cet endroit ont pour rôle d’aider les llakisiña en répondant à leurs questions ou en leur montrant le chemin vers les différents services qui leur sont ouverts. Ils sont également amenés à échanger avec les uñjiri avec qui ils sont censés travailler en étroite collaboration.

Bibliothèque et archives

Elle propose toutes sortes de documents sous toutes les formes : rouleaux, livres, périodiques… Aucun n’a de date ou d’auteur, mais ils peuvent tous faire le bonheur de chacun. Il y en a pour tous les goûts, classés par catégorie. La règle prédominante des lieux : faire le moins de bruit possible pour respecter la tranquillité de tous.

Les lieux sont extrêmement chaleureux, conviviaux, dans les tons bois avec de la verdure pour donner l’impression d’être dans un salon. On peut avoir envie d’y rester pendant des heures. Elle est sur plusieurs étages, ces derniers étant accessibles par de larges escaliers. Des grandes baies vitrées et des lumières mystérieuses éclairent généreusement chaque recoin de la bibliothèque tout en restant tamisée. Pour ceux qui souhaitent lire sur place, des canapés et des fauteuils confortables sont disposés près des étagères sans bloquer le passage, créant souvent de bons coins lecture.
Dans un coin un peu à l'écart des étagères, des tables de dessin sont à disposition des visiteurs pour leur proposer de créer leur art dans un endroit calme tout en sortant de chez eux.

Cachée aux yeux du public, deux salles ne sont habituellement pas ouvertes au public car fermées à clé : la réserve dans laquelle on entretient les livres et les archives.
Ces dernières sont l’endroit où sont stockés tous les documents confidentiels, les dossiers des patients, les rapports de missions… tout ce qui est en lien avec le travail des irpiri et des uñjiri. Cette salle est assez sombre, peu accueillante et est normalement classée de manière très précise. Au premier coup d'œil, elle a l’air beaucoup plus petite qu’elle ne l’est réellement, d’autant plus que l’espace entre les étagères est assez restreint. Un endroit est prévu pour parcourir les dossiers, proposant tables et chaises pour l’occasion. Malgré les lieux peu accueillants et froids, le matériel mis à disposition reste confortable.

Bureau des irpiri

Il s’agit du seul et unique centre médical existant à Ilaki et il s’agit du principal lieu de travail des irpiri ayant choisi comme vocation de soigner autrui et d’aider les llakisiña sans leur deuil.

En entrant, un irpiri vous accueille pour vérifier avec vous la prise de rendez-vous et vous écouter si besoin. Puis, si vous pouvez être accueilli par un irpiri, vous êtes dirigé vers une salle d’attente proposant des sièges confortables, de la lecture pour tous les goûts et même du matériel de dessin. C’est la personne par qui vous êtes suivi ou un médecin libre qui vient vous chercher pour vous accueillir dans son bureau privé.
Si les locaux communs à tous sont chaleureux, accueillants et agréables, donnant l’impression de pouvoir se poser, chaque bureau est décoré selon les goûts de la personne y travaillant et agencée à sa manière.

Chaque rendez-vous dure le temps voulu par chaque irpiri qui, parfois, garde un patient en séance jusqu’à ce que ce dernier décide de partir de lui-même.

Bureaux des uñjiri

La porte menant à ce bureau ouvre sur un accueil où on est toujours accueilli rapidement. Plus froid que le bureau des irpiri tout en restant chaleureux, les lieux proposent également un espace d’attente avec des sièges confortables mais aucune activité pour patienter qu’on vienne vous chercher. En cas de problème devant mener à une enquête ou une plainte sensible, un uñjiri enquêteur, parfois accompagné d’un chef d’équipe chargé de la sécurité de Ilaki, accueillera le visiteur dans un cabinet privé. Ces cabinets sont agencés de manière similaire, confortable et ergonomique, mais décorés selon les goûts des uñjiri y travaillant.

Les chargés de la sécurité sont, eux, placés dans des bureaux en openspace permettant une communication plus rapide tout en restant discrets puisqu’ils sont totalement séparés de la zone ouverte au public. De plus, elle se trouve à côté de l’armurerie pour permettre aux uñjiri d'intervenir rapidement en cas de besoin.
Cette dernière est très froide, faite de métal principalement, idéalement agencée pour proposer des armes et autres équipements pour que tous les intervenants puissent s’équiper rapidement sans se tromper.

Récemment, il a été mis en lumière que la période de paix qu’a connue Ilaki a amené à un relâchement des irpiri et des uñjiri qui peuvent ne plus se rappeler de leur rôle.

De plus, le nombre de uñjiri et des irpiri a énormément baissé depuis un moment, renforçant le manque d’efficacité de leur travail. Par exemple, par le passé il y avait environ une personne de chacun de ces deux groupes pour veiller sur un llakisiña. Or, aujourd’hui nous ne comptons qu’un irpiri pour dix llakisiña et un uñjiri pour une vingtaine de llakasiña environ.

Tout ceci amène aujourd’hui un bon nombre de conséquences telles que :

• un manque de communication entre les irpiri et les uñjiri
• une baisse de la sécurité au sein des rues de Ilaki
• une fuite régulière des p’akhita de la retraite yanapa
• une circulation des informations peu efficace
• une baisse drastique du nombre de llakisiña acceptant un suivi auprès d’un irpiri ou parvenant à l’aboutissement de son deuil
• un grand retard dans les rendez-vous et une période plus longue d’attente entre chaque entrevue que ce soit par les irpiri ou les uñjiri
• une mauvaise gestion des livres de la bibliothèque qui sont mal rangés et parfois même abîmés
• un accès plus libre aux archives qui ne sont pas toujours fermées à clé

Des mesures sont en train d’être mises en place, malheureusement ces dernières prennent du temps et les conséquences continuent à prendre de l’ampleur.