Llakisiña
La majorité des Ilakiens sont connus comme étant des llakisiña. Aussi loin qu’ils s’en souviennent, ils ont toujours vécu à Ilaki, bien que leur passé leur paraisse flou.
Tous vivent avec le poids d’une perte qui se trouve être la pire chose qui aurait pu leur arriver, bien qu’ils n’aient pas de souvenir concret de ce que cela pourrait être. Guidés par les irpiri, le but de leur vie est de se libérer du poids de cette perte par tous les moyens possibles tout en gardant une vie active à côté.
La couleur des yeux : celle-ci est variable selon l’étape du deuil à laquelle les llakisiña se trouvent. La signification de chacune d’entre elles leur est inconnue, bien qu’ils puissent relativement la deviner.
Sans avoir fait d’études, les llakisiña peuvent choisir de faire n’importe quelle activité qui leur plaît et en changer autant qu’ils en ont envie. Le principal est qu’ils ne restent pas sans activité. Cela leur est extrêmement déconseillé par les irpiri.
Dans le cas des personnes qui souhaitent être médecin, psychologue ou psychiatre, ils peuvent trouver une place au centre d’informations auprès des irpiri. L’un d’eux, toujours celui qui le suit et le soutient dans l’évolution de son deuil, sera présent pour l’aider et le guider. Les llakisiña ne peuvent pas accueillir de patient sans la présence de leur guide sans quoi il sera interdit de pratiquer jusqu’à nouvel ordre.
Tous vivent avec le poids d’une perte qui se trouve être la pire chose qui aurait pu leur arriver, bien qu’ils n’aient pas de souvenir concret de ce que cela pourrait être. Guidés par les irpiri, le but de leur vie est de se libérer du poids de cette perte par tous les moyens possibles tout en gardant une vie active à côté.
Signes distinctifs
La couleur des yeux : celle-ci est variable selon l’étape du deuil à laquelle les llakisiña se trouvent. La signification de chacune d’entre elles leur est inconnue, bien qu’ils puissent relativement la deviner.
- Indigo → choc
C’est le moment où tout commence, durant lequel il est difficile de comprendre ce qu’il vient de se passer et qu’on a l’impression que tout est en suspens. - Jaune → déni
On ne veut pas croire qu’une telle perte nous arrive, on le refuse de tout notre être, nous mentant à nous-même. Il est bien souvent difficile de sortir de cette étape seul. - Rouge → colère
La situation, le coupable potentiel, ceux qui ne semblent pas souffrir autant que nous… tout cela est source de colère. On en veut au monde entier pour cette perte subie, voire même à soi-même. - Bleu → tristesse
Envie de pleurer, de tout abandonner, le tout avec la sensation que le cœur se déchire, certains peuvent également perdre toute envie tant ils sont déchirés par cette émotion. - Orange → résignation
Finalement, on comprend qu’on ne peut rien y faire et on abandonne tout idée de marchandage. La tristesse et la colère semblent totalement dénuées de sens. - Vert → Acceptation
La douleur s’est grandement atténuée mais reste présente. La perte devient néanmoins un fait qui fait partie de notre histoire et qu’on est capable de raconter avec émotion sans se perdre. - Violet → Reconstruction
On apprend à vivre avec cette perte et le manque qu’elle a engendrée pour aller de l’avant et, finalement, faire de cette douleur une force qu’on peut partager avec les autres.
Emplois et loisirs
Sans avoir fait d’études, les llakisiña peuvent choisir de faire n’importe quelle activité qui leur plaît et en changer autant qu’ils en ont envie. Le principal est qu’ils ne restent pas sans activité. Cela leur est extrêmement déconseillé par les irpiri.
Dans le cas des personnes qui souhaitent être médecin, psychologue ou psychiatre, ils peuvent trouver une place au centre d’informations auprès des irpiri. L’un d’eux, toujours celui qui le suit et le soutient dans l’évolution de son deuil, sera présent pour l’aider et le guider. Les llakisiña ne peuvent pas accueillir de patient sans la présence de leur guide sans quoi il sera interdit de pratiquer jusqu’à nouvel ordre.
P'akhita
Ce sont des ilakiens qui ne peuvent plus vivre au sein de la société depuis qu’ils sont tombés malade. Cela a-t-il un lien avec la sensation que les nouveaux souvenirs qui les traversent sont plus réels que ceux de leur vie passée à Ilaki ? Selon les irpiri, ce n’est qu’une coïncidence. La plupart d’entre eux sont incapables d’y croire et, oubliant leur but premier, cherchent à en savoir plus sur ce qui leur arrive. A ce jour, aucun n’est parvenu à se libérer du poids de leur perte.
Généralement, ces nouveaux souvenirs sont apparus suite à une rencontre avec une personne qui semblait familière. Une personne qui, dans ces souvenirs, avait une importance particulière. Avec ce changement vient également la maladie qui amène les p’akitha à s’affaiblir de plus en plus jusqu’à leur trépas.
Il n’existe aucun traitement pouvant guérir ces maladies à cause d’une avancée médicale trop faible. Les médicaments prescrits sont donc souvent là pour aider à apaiser les symptômes et améliorer la qualité de vie des p’akhita.
Insomnie fatale :: maladie cérébrale dégénérative et progressive caractérisée par la survenue d’une insomnie insensible à toute forme de traitement. La personne atteinte d'insomnie fatale familiale est incapable de trouver du repos et souffre de troubles moteurs et démentiels.
Temps de survie après l’apparition des premiers symptômes : 7 mois à 6 ans
Apparition des premiers symptômes : immédiatement après l’apparition de nouveaux souvenirs.
Symptômes : insomnie clinique, hallucinations, troubles de la conscience avec hypersomnolence, état de confusion, troubles végétatifs, altération des mouvements initiaux et successifs provoquant ainsi une perte d'autonomie ainsi qu’un état démentiel souvent tardif.
Mucoviscidose :: maladie respiratoire qui consiste à un changement dans le canal CFTR qui permet l'échange d'ions chlorures entre l'intérieur et l'extérieur de la cellule. Cela rend le mucus plus visqueux et plus abondant, ce qui favorise l’infection bronchique par des bactéries opportunistes.
Temps de survie après l’apparition des premiers symptômes : 7 à 47 ans
Apparition des premiers symptômes : immédiatement après l’apparition de nouveaux souvenirs.
Symptômes : inflammation chronique des voies respiratoires, perte progressive de la fonction respiratoire jusqu’au décès du malade.
La couleur de leurs yeux est la même pour tous : noire. Elle représente la peur et l’insécurité ressentie dans leur situation on ne peut plus particulière.
Contrairement aux autres, les p’akhita ne peuvent pas travailler librement. Cela les mettrait bien trop au contact des autres, ce que les irpiri et les uñjiri veulent à tout prix éviter en les gardant à la retraite Yanapa.
Néanmoins, ils peuvent faire d’autres activités là-bas. Il y a beaucoup de matériel, d’espace et de salles afin de leur apporter le plus de loisirs possibles. Ils n’ont qu’à demander et les irpiri pourront leur apporter ce dont ils ont besoin, tant que cela ne les amène pas à sortir. Afin d’élargir le champ des possibilités, des salles spécialisées peuvent être ouvertes.
Généralement, ces nouveaux souvenirs sont apparus suite à une rencontre avec une personne qui semblait familière. Une personne qui, dans ces souvenirs, avait une importance particulière. Avec ce changement vient également la maladie qui amène les p’akitha à s’affaiblir de plus en plus jusqu’à leur trépas.
Les maladies possibles
Il n’existe aucun traitement pouvant guérir ces maladies à cause d’une avancée médicale trop faible. Les médicaments prescrits sont donc souvent là pour aider à apaiser les symptômes et améliorer la qualité de vie des p’akhita.
Insomnie fatale :: maladie cérébrale dégénérative et progressive caractérisée par la survenue d’une insomnie insensible à toute forme de traitement. La personne atteinte d'insomnie fatale familiale est incapable de trouver du repos et souffre de troubles moteurs et démentiels.
Temps de survie après l’apparition des premiers symptômes : 7 mois à 6 ans
Apparition des premiers symptômes : immédiatement après l’apparition de nouveaux souvenirs.
Symptômes : insomnie clinique, hallucinations, troubles de la conscience avec hypersomnolence, état de confusion, troubles végétatifs, altération des mouvements initiaux et successifs provoquant ainsi une perte d'autonomie ainsi qu’un état démentiel souvent tardif.
Mucoviscidose :: maladie respiratoire qui consiste à un changement dans le canal CFTR qui permet l'échange d'ions chlorures entre l'intérieur et l'extérieur de la cellule. Cela rend le mucus plus visqueux et plus abondant, ce qui favorise l’infection bronchique par des bactéries opportunistes.
Temps de survie après l’apparition des premiers symptômes : 7 à 47 ans
Apparition des premiers symptômes : immédiatement après l’apparition de nouveaux souvenirs.
Symptômes : inflammation chronique des voies respiratoires, perte progressive de la fonction respiratoire jusqu’au décès du malade.
Signes distinctifs
La couleur de leurs yeux est la même pour tous : noire. Elle représente la peur et l’insécurité ressentie dans leur situation on ne peut plus particulière.
Emplois et loisirs
Contrairement aux autres, les p’akhita ne peuvent pas travailler librement. Cela les mettrait bien trop au contact des autres, ce que les irpiri et les uñjiri veulent à tout prix éviter en les gardant à la retraite Yanapa.
Néanmoins, ils peuvent faire d’autres activités là-bas. Il y a beaucoup de matériel, d’espace et de salles afin de leur apporter le plus de loisirs possibles. Ils n’ont qu’à demander et les irpiri pourront leur apporter ce dont ils ont besoin, tant que cela ne les amène pas à sortir. Afin d’élargir le champ des possibilités, des salles spécialisées peuvent être ouvertes.
Irpiri
Ils sont désormais les guides des llakisiña, ne vivant que pour ce rôle qu'ils aiment et qu'ils ne voudraient quitter pour rien au monde. La seule chose dont ils se rappellent quand ils débutent c'est tout ce qu'ils doivent connaître sur Ilaki et ce qui concerne leur rôle, c'est pourquoi ils sont toujours guidés par les autres Irpiri les premières années, jusqu'à ce qu'ils puissent travailler en autonomie.
Leur travail consiste à guider les llakisiña vers la perte de leur poids en les écoutant, en les conseillant et en les surveillant. Ils sont également chargés de veiller sur les p’akhita, qu’ils ne se mélangent pas au llakisiña, et de faire en sorte que leur fin soit la plus douce possible.
La couleur des yeux est très particulière et peut être assez déroutante la première fois qu’on la voit. Ils sont d’un blanc qui représente leur choix d’être les guides de toutes les personnes qui cherchent à faire leur deuil comme eux autrefois.
Leur rôle étant de proposer leur aide à ceux étant dans le besoin, ils se tournent essentiellement vers les métiers liés au médical et la gestion de l’information. Ceux-ci leur prenant tout leur temps, ils ne peuvent pas avoir de métier à côté et, bien souvent, ils pensent inutile l’idée d’avoir des loisirs puisqu’ils aiment ce qu’ils font, que cela leur tient particulièrement à cœur.
Lorsqu’ils commencent leur devoir, les irpiri se dirigent généralement vers un de ses collègues afin d’apprendre le métier dans lequel il souhaite se spécialiser. Il peut, à côté de cela, apprendre à travers les documentations mises à disposition à la bibliothèque. Puis, lorsque la personne lui enseignant le métier estime leur élève prêt, ce dernier a la possibilité d’exercer seul. Une place lui sera alors accordée selon sa spécialité (par exemple, un bureau lui sera attribué s’il devient psychologue).
Idées de métiers : médecin généraliste, infirmier, psychologue, psychiatre, bibliothécaire, archiviste, gestion de l’accueil, facteur…
Les irpiri ne possèdent qu’un seul et unique pouvoir qui, généralement, est fortement lié au métier qu’ils souhaitent exercer pour aider les autres. Ainsi, il existe deux types de pouvoirs :
Il est possible que la frontière entre les deux types de pouvoirs soit très fine mais c’est la finalité qui amènera à une catégorisation définitive.
Leur travail consiste à guider les llakisiña vers la perte de leur poids en les écoutant, en les conseillant et en les surveillant. Ils sont également chargés de veiller sur les p’akhita, qu’ils ne se mélangent pas au llakisiña, et de faire en sorte que leur fin soit la plus douce possible.
Signes distinctifs
La couleur des yeux est très particulière et peut être assez déroutante la première fois qu’on la voit. Ils sont d’un blanc qui représente leur choix d’être les guides de toutes les personnes qui cherchent à faire leur deuil comme eux autrefois.
Emplois
Leur rôle étant de proposer leur aide à ceux étant dans le besoin, ils se tournent essentiellement vers les métiers liés au médical et la gestion de l’information. Ceux-ci leur prenant tout leur temps, ils ne peuvent pas avoir de métier à côté et, bien souvent, ils pensent inutile l’idée d’avoir des loisirs puisqu’ils aiment ce qu’ils font, que cela leur tient particulièrement à cœur.
Lorsqu’ils commencent leur devoir, les irpiri se dirigent généralement vers un de ses collègues afin d’apprendre le métier dans lequel il souhaite se spécialiser. Il peut, à côté de cela, apprendre à travers les documentations mises à disposition à la bibliothèque. Puis, lorsque la personne lui enseignant le métier estime leur élève prêt, ce dernier a la possibilité d’exercer seul. Une place lui sera alors accordée selon sa spécialité (par exemple, un bureau lui sera attribué s’il devient psychologue).
Idées de métiers : médecin généraliste, infirmier, psychologue, psychiatre, bibliothécaire, archiviste, gestion de l’accueil, facteur…
Pouvoirs
Les irpiri ne possèdent qu’un seul et unique pouvoir qui, généralement, est fortement lié au métier qu’ils souhaitent exercer pour aider les autres. Ainsi, il existe deux types de pouvoirs :
- informatifs → ils concernent la gestion et la récolte d’informations, généralement concernant une personne ou un événement. Ce genre de pouvoir peut les amener à travailler en collaboration avec les uñjiri dans le cadre d’enquêtes si le besoin s’en fait ressentir. Néanmoins, ces pouvoirs ne peuvent jamais leur permettre de lire l’esprit des uñjiri pour une raison que tous ignorent.
- médicaux → ils peuvent apaiser, soigner des blessures ou permettre de mieux comprendre leur patient, par exemple. Tout dans leur capacité est fait pour leur permettre de mieux apporter apaisement de la douleur physique ou morale.
Il est possible que la frontière entre les deux types de pouvoirs soit très fine mais c’est la finalité qui amènera à une catégorisation définitive.
Uñjiri
Ils sont les gardiens de Ilaki, chargés de faire régner l’ordre, d’éviter que certains secrets soient dévoilés et d’aider les irpiri dans leur tâche principale de mener les llakisiña vers la réalisation de leur deuil. Selon la situation, ils peuvent également avoir un rôle d’exécutant.
Emplois
Leur rôle les amène très souvent à pratiquer des métiers comme policier, avocat, juge, veilleurs... Dans le cadre de leur métier et de leur rôle permanent de gardien des secrets, ils sont souvent amenés à faire des rapports et des enquêtes.
Portés par leur sens du devoir et leur volonté que Ilaki ne connaisse aucun problème, ils ont bien souvent des difficultés à trouver des passions. Sans compter que, pour certains, les secrets qu’ils portent sont bien trop lourds à porter, ce qui les empêchent de trouver de l’amusement ailleurs.
Pouvoirs
Afin de les aider dans leurs tâches, ils sont dotés de deux pouvoirs. Ces derniers peuvent appartenir à ces trois types :
- soutien → celui-ci les protègent généralement des attaques qu’ils pourraient subir ou des éléments qu’on pourrait utiliser contre eux. Il peut également permettre un boost de capacités ou de capturer les criminels, par exemple.
- offensif → ils sont généralement utilisés afin de créer des occasions de capturer les suspects, de les capturer soi-même ou de jouer un rôle d’exécutant. Ils peuvent être extrêmement variés et leur but initial est de blesser leur cible.
- informatif → tout comme pour les irpiri, il s’agit de récolter des informations afin d’avoir les capacités d’avancer dans les enquêtes et interrogatoires. Néanmoins, ce type de pouvoirs est bien moins répandu que chez les irpiri.