Noah Nightingale - Colère ardente

Noah Nightingale

Âge : 35 ans

Maladie : mucoviscidose
Depuis combien de temps ? 10 ans

Avatar : Scien Brofiise - Shuuen no Virche

Caractéristiques physiques

Signes distinctifs : tatouage abstrait sur toute la gorge, grain de beauté en dessous de l’œil droit
Style vestimentaire : négligé, ce qu’il trouve confortable de porter, toujours des gants et une longue veste blanche si on lui en laisse l’occasion

Dossier médical

Symptômes : faiblesse face aux maladies ciblant les poumons et la gorge, toux chronique, muqueuse épaisse [trop], détresses respiratoires fréquentes [quand rechute de son état]

Comment vis-tu cette maladie ?
Mal. Aussi mal que ma situation actuelle. Mes question ne trouvent pas de réponse auprès de ceux qui clament nous aider. Je suis donc malade, condamné, sans que personne ne m’offre de raisons à cette maladie sortie de nul part.

Te laisses-tu aider par les irpiri et les uñjiri ? Pour quelles raisons ?
Non. Pourquoi est-ce que j’accepterai de l’aide de ces gens qui font semblant de m’aider. Ils refusent de me donner des réponses et semblent penser que leurs connaissances sont les seules valables. Nous, les P’akhita, sommes les premiers concernés. Mais nous sommes aussi les premiers isolés, emprisonnés comme si on voulait contenir des pestiférés. Et soyez certains que je suis capable d’en venir aux mains si on m’approche avec l’intention d’aider ‘ce pauvre P’akhita en perdition’.

Noah est infiniment complexe. Originellement soumis aux étapes du deuil et réagissant en conséquences d’émotions qu’il ne comprenait pas parfois, il est devenu un P’akhita pendant l’étape de la colère. Qu’elle est réellement influencée son caractère irascible et colérique ou pas, personne ne sait réellement. Mais voilà, la bonté et les rires que Noah a partagé avec les autres avant ce deuil, ils sont vrais, aussi honnête qu’il peut l’être dans ses paroles volontairement sèches et ses gestes cruels. Il semble toutefois réagir très mal à cette envie de les garder dans le noir, de juste les regarder déperir et mourir sans rien faire. Noah se protège derrière des insultes et des reproches pour ne pas faire de conneries face à l’impuissance qui lui bousille l’intérieur.
Quand les Irpiri et les Uñjiri ne sont pas dans le coin, il en profite pour s’isoler physiquement et psychiquement, se murant dans un mutisme trahissant un état d’esprit malade.
Malgré ça il reste une personne intelligente avec un bon fond. Dans les rares cas où son esprit cesse de le rendre à moitié taré il est plutôt calme et de bonne compagnie.

Comment vis-tu ta vie à Ilaki aujourd’hui ?

Comme un prisonnier qui ne sait pas ce pour quoi il est enfermé. On essaie de justifier ma présence ici sans trop en dire et ça me met en colère plus que je le suis en général. Je suis presque incapable de mener mes recherches car visiblement ce serait trop dangereux. Mais entendez le bien, je ne suis pas du genre à baisser les bras, et si vous voulez m’emprisonner il faudra le faire avec la plus cruelle des intentions.
Je ne travailles pas sur les rares postes ouverts aux P’akhita à la Retraite Yanapa à cause de la faiblesse de mes poumons, le moindre changement chimique dans l’air tend à me faire m’écrouler à cause de la toux que cela engendre, ce qui englobe aussi les parfums, l’odeur de cigarette et autre. Ce qui ne m’empêche pas d’expérimenter dès que l’occasion ce présente, un loisir loin d’être approuvé puisque c’est sur moi-même que je test mes théories.

Depuis quand d’autres souvenirs sont-ils apparus ?

Ça va faire quoi… dix ans maintenant ? Une simple balade en ville, croiser le regard d'une mère oubliée et pouf! des souvenirs tellement réels qu’ils te font douter de la réalité que tu vis. Pas banal pas vrai ?
Comme si l’axe même de la planète venait de changer, tout ce qu’on pensait savoir change et ce jour-là c’était comme redécouvrir Ilaki, comme être un étranger.

Que penses-tu de la manière dont tu as été traité en tant que p’akitha ?

Qu’ils se voilent la face tant qu’ils le veulent ! Être ainsi parqué à la Retraite, isolés, prisonniers ! C’est de la peur envers nous, de la discrimination face à notre condition et envers notre existance en tant qu’humains ! On nous refuses des réponses mérités face à une condition que nous n’avons pas cherchée. Ces réponses. Je les obtiendrais, coûte que coûte.

De quoi te rappelles-tu de ta vie à Ilaki ?

Pas grand-chose, surtout quand ça concerne mes jeunes années mais pour être tout a fait honnête ça ne m’a jamais dérangé. Ce qui m’a toujours plus ou moins fait tiquer du mauvais côté de la balance c’est ce deuil qui m’ai tombé dessus sans prévenir. Pourquoi ? Comment ? Pas de réponses. Et pas de réponses c’est pas bon.
J’ai arrêté de travailler à cause de ça, parce que la paranoïa montrée sa tête dés qu’elle le pouvait. Je me suis éloigné des amis que j’avais et c’est ce qui a probablement finit par convaincre les Irpiri que quelque chose clochait. J’étais dans la période du deuil de la colère, j'agissais sur un coup de sang assez facilement certes, mais ça avait bien prit quelques années avant que je finisse de m’isoler. Alors quand cette ‘vie passée’ me tomba dessus en plein milieu de la rue à la vue fugace d’une mère oubliée et d’un sourire aimant, ce ne fut pas difficile de me mettre la main dessus. Ouvrir la porte à un Irpiri, ce dernier constatant la couleur de mes yeux et mon état global, cernes et malade, je fus promptement déplacé à la Retraite Yanada.

Dix ans ici, sans réponses, faussement rassurant. On nous garde dans le noir comme si on voulait nous préserver. Ce n’est pas préserver que de laisser les autres dans l’incompréhension et la peur d’une situation qu’ils n’ont ni voulu ni provoqué. Mais pour eux si, alors je fais de cette situation un enfer pour eux. Le même enfer dont je suis prisonnier depuis dix ans.

Quels sont les souvenirs qui pourraient remplacer ceux existants ?

Né dans une famille modeste en Grande Bretagne, son enfance n’a rien de remarquable. Il était influencé par les tendances comme les autres et n’avait pas d’amour particulier pour des choses qui sortaient de l’ordinaire. Il possédait un chien du nom de Cookie et ce dernier était un peu bête mais gentil. Une vie banale pour un enfant pas trop différent. Il rêvait d’être scientifique, d’étudier ce qui affligeait ce monde et de le sauver car c’était leur maison, leur seul et unique à lui et au reste de l’humanité.
Collège et lycée passèrent à grande vitesse, il était studieux et avait de bonnes notes car ses parents l’avaient toujours soutenu et lui avaient appris à se donner les clefs pour réussir.

Alors Noah entra à l’université avec une petite folie approuvée par ses parents à l’obtention de son bac. Un tatouage étalé sur sa gorge que certains voyaient d’un mauvais œil. N’allait-ce pas lui fermer des portes pour de potentiels emplois ?
Ah ! Sa mère avait prit soin de lui montrer comment cacher son tatouage si besoin et avec ses longs doigts agiles Noah devint maître dans l’art de maquiller les marques.

Les années passant il obtint son diplôme pour exercer en tant que chimiste et chercheur spécialisé sur les maladies passées et actuelles. Bientôt il eut trente ans et avec cette nouvelle année rentra dans sa vie Lily, une enfant orpheline hospitalisée là où il travaillait. Au début elle était comme tous les enfants présents ici, un nouveau nom et un nouveau visage, rien de plus.
Mais Lily s’accrocha à lui du haut de ses quatre ans avec la force de ses petits bras, froissant sa blouse entre ses mains.

Au début Noah l’ignora, ce n’était pas comme si il venait souvent à cet étage. Mais elle continua à s’accrocher à lui quand il passait, tant et si bien qu’il commença à consciemment éviter de prendre ce chemin. Malheureusement au bout d’un mois de ce petit jeu, il eu l’étrange surprise de la voir enroulé sur elle-même devant la porte de son laboratoire. Bien conscient qu’elle ne devrait pas être ici et loin d’être une personne cruelle, il récupéra l’enfant assoupi et entreprit de la ramener à sa chambre, croisant rapidement plusieurs infirmières paniquées visiblement à la recherche de Lily. Elles furent plus que soulagées en voyant la petite fille dans les bras de leur collègue et s’empressèrent de la récupérer pour la ramener dans sa chambre. Noah retourna alors à son laboratoire mais cette occurrence serait loin d’être la seule à partir de ce moment-là.
Peu de temps après sa première escapade, Lily recommença mais cette fois Noah était dans son labo, ce qui le laissa les bras plein d’une petite fille refusant de repartir après que les infirmières aient été prévenu de là où elle se trouvait.

C’était le début de la relation entre ces deux-là. Noah était chercheur à l’hôpital et Lily était une patiente sans relatifs qui avait choisit Noah comme sa cible. Et Noah… au final Noah ne ressentait rien de négatif envers l’enfant, tant et si bien qu’il finit par s’attacher à elle alors qu’il savait pertinemment que ce n’était pas une bonne idée. Elle n’était pas là pour rien après tout. Mais malgré cette connaissance qui poussait la logique à ne pas s’attacher, il s’attacha. Il commença à faire des recherches à côté pour tenter de faire avancer le sujet de la maladie qui la tuait à petit feu. Mais que pouvait faire un homme seul face quelque chose qui tuait depuis longtemps ? Pas grand-chose.

Et l’impuissance est le plus grand des fléaux.
Automne 2004, cinq ans après sa première rencontre avec Lily, cinq ans que ce petit corps combattait bravement sans se plaindre, cinq ans résumés par un petit cercueil lentement mit en terre.

Noah avait toujours cru que le premier deuil qu’il vivrait serait celui d’un de ses parents. Mais aujourd’hui lui prouvait le contraire, alors que son père lui murmurait qu’il avait fait tout ce qu’il pouvait pendant que sa mère le serrait dans ses bras, tentant en vain de le protéger de ce qu’il avait vécu.
Pendant ces courtes années Lily était devenue la fille qu’il n’aurait jamais et elle lui avait un soir murmuré qu’il était le père qu’elle aurait aimé connaître plus tôt.

Noah n’aurait pas dû s’attacher, et il le savait.
Il retourna travailler dés le lendemain et aux questions de ses collègues voulant savoir si il allait bien, si c’était vraiment raisonnable, il répondit oui. Tout plutôt que faire face à la douleur et au vide qui régnait dans son cœur et autour de lui. Tout plutôt que faire face au silence de son propre appartement et aux ombres et aux rires d’enfants provenant des voisins.

Noah tint deux ans, spiralant hors de contrôle avec le temps passant, devenant obsédé par la recherche pour faire avancer la science. Tout plutôt que de laisser vivre ce genre de drame à d’autres encore et encore. Il devint irascible et prompt à répondre sèchement aux autres. Refusant l’absence de solutions et de réponses il se lança dans un comportement autodestructeur dont personne ne réussit à le tirer. Pas même ses parents.

Hiver 2006, il infligea à ses parents de voir leur fils unique être mit en terre. Alors qu’il mourrait, il fut empli de remords à cette simple dernière pensée.

Qui sont les personnes qui pourraient faire remonter ces souvenirs ?

Ses parents, ils ont toujours été là pour le soutenir et l’encourager. Ils ont été la voix de la raison du début à la fin, ils ont rencontré Lily et ont été les grands-parents qu’elle n’a jamais eu. Eux aussi ont été très affecté par sa mort.
Lily, sa fille en tout sauf sur les papiers, si elle apparaissait devant lui il s'effondrerait probablement.

Qui es-tu ?

Je m'appelle Wendigo et je suis âgée de 27 ans. Je suis un gremlin faut pas me nourrir après minuit.
Bisous baveux à vous.

A propos du forum...

Comment as-tu découvert le forum ?
Ayden a mauvaise influence sur ma personne sachez-le.

Qu'en penses-tu ?
Il est tout blanc et je pense je vais bégayer sur les noms de groupes mais tout va bieeeen.

Les annexes étaient-elles faciles à comprendre ?
Ca allait, au pire je pose des questions c’est fun.

Quel est ton rythme global ?
Lent, me tapez pas trop fort du coup s’il vous plaît j’ai que deux neurones qui fonctionnent.

Un petit mot à ajouter ?

Vous voulez un autre bisou ?